Trois apprentis de la CCI lauréats nationaux du concours MAF
Les résultats du concours du Meilleur Apprenti de France (MAF) viennent de tomber, deux étudiants de l’Institut de bijouterie et un de l’Espace de formation de la CCI de Saumur sont lauréats de la promotion 2018.
Ils étaient environ 5 500 apprentis en lice pour cette édition 2019 afin de remporter le Graal : le titre national de MAF. La CCI de Saumur s’est une nouvelle fois distinguée avec trois lauréats : Léa Pasquier en catégorie Art du bijou et du joyau, Corentin Barré pour la catégorie sertisseur en haute joaillerie, tous deux de l’Institut de bijouterie et Laura Panneau, élève issue de l’Espace de formation pour la catégorie vente – action marchande.
Razzia pour les Pays de la Loire
Récemment, l’apprentissage a investi la Sorbonne. La cérémonie de remise de prix du 18e concours des meilleurs apprentis a eu lieu dans le prestigieux amphithéâtre Richelieu de l’université parisienne. Pour cette édition, près de 5 500 candidats se sont inscrits dans la centaine de métiers représentés. Au final, 317 apprentis, âgés de 16 à 23 ans, ont été récompensés. Douze régions ont été mises à l’honneur, avec pour la première fois, une lauréate venue de Polynésie française. Les Pays de la Loire ont réalisé une razzia, repartant avec 70 médailles, loin devant la Bretagne et la Nouvelle Aquitaine qui ont glané 27 médailles chacune.
MAF antichambre des MOF
Le concours a vu le jour en 1985, d’abord au niveau départemental, avant d’être étendu à l’échelle régionale, puis nationale en 2001. Il s’adresse aux étudiants en formation initiale (CAP, BEP ou Bac Pro) sous statut scolaire ou en contrat d’apprentissage. Chaque année, il est organisé par la Société nationale des meilleurs ouvriers de France sous l’égide du ministère du Travail et du secrétariat d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale. Ce concours est considéré comme l’antichambre des futurs meilleurs ouvriers de France (MOF). Selon les lauréats, une médaille reçue rend l’accès à une formation ou à un emploi plus aisé. En effet, selon une étude du groupe Tepp (Travail, emploi et politiques publiques), datant de 2012, un lauréat du concours a plus de chance d’obtenir un entretien d’embauche qu’un titulaire d’un diplôme de niveau supérieur.