Saumur zone Ecoparc : Bégot rime avec déco
Maxime Bégot, directeur de Bégot Déco sur la zone d’activité Ecoparc à Saumur, a eu rapidement l’envie de devenir peintre. Aujourd’hui à presque 26 ans, il est à la tête de sept employés et vient d’ouvrir un showroom.
Le déclic pour devenir peintre s’est fait à l’école : « Au collège, j’ai fait un stage chez un peintre, cela m’a plu. De plus j’ai toujours aimé la décoration », explique Maxime Bégot. Le natif de Saumur préparera successivement un CAP peinture, puis un Bac pro en alternance et enfin un BTS management en technique du bâtiment. « Pendant mes études, j’ai fait de belles rencontres avec de belles personnes. Cela m’a conforté dans mon choix. »
Premier chantier, première satisfaction
2014, le premier emploi comme conducteur de travaux à Orléans dans une importante entreprise de peinture. Il y restera un an et demi. À peine la vingtaine entamée, Maxime Bégot créé son entreprise : « J’en ai toujours eu l’envie. » C’est le grenier de sa mère à Varennes-sur-Loire qui fera office de premier atelier et un prêt d’honneur d’Initiative Anjou lui permettra d’acquérir sa première camionnette, « Je l’ai toujours ! » Premier chantier : « Les clients sont satisfaits. Le bouche-à-oreille fonctionne bien. Le carnet de commandes se remplit. »
Rapidement trop à l’étroit dans le grenier familial, le jeune artisan loue un garage à Saumur puis dans la foulée rachète l’entreprise de peinture J.P. Évain installée à Bagneux depuis trente ans. « J’ai repris les deux employés qui sont toujours chez moi. Ils ont été très bien formés, cela a été un plus. » Le matériel et les véhicules ont aussi été achetés. Le challenge ? « Conserver la bonne image de cette entreprise notoirement connue. »
Transmettre comme leitmotiv
Les acquisitions ne s’arrêtent pas là. « Il y a huit mois, j’ai acheté GLP à Vivy et repris les trois salariés. » Entre-temps, c’est l’embauche d’une peintre, « Une touche féminine dans la décoration, c’est bien », sourit Maxime Bégot. C’est aussi la formation de deux apprentis dont un compagnon du devoir : « C’est important pour moi de transmettre et puis j’ai gardé un si bon souvenir de ma période d’apprentissage. C’est donc normal. »
Enfin, dans ce parcours mené à cent à l’heure, c’est l’ouverture du showroom au début de l’année dans la zone d’activité d’Ecoparc et le rapatriement des véhicules et du matériel. À cela s’ajoute une activité de vente des produits aux particuliers : « afin de s’adapter à la demande de chacun et d’offrir aussi le conseil. » Bégot Décor aura quatre ans à la fin de l’année et les idées foisonnent dans la tête de son jeune dirigeant.
