Saint-Martin-de-la-Place : Canoës d’Anjou au fil de l’eau
Chaque jeudi et vendredi jusqu’à la fin du mois d’août, nous proposons un article sur un acteur du tourisme de l’Agglomération Saumur Val de Loire. Un rendez-vous estival à partager sans modération. Aujourd’hui : Ziz Sweeting des Canoës d’Anjou à Saint-Martin-de-la-Place*.
Vue imprenable sur Chênehutte-Trèves-Cunault* avec la Loire à ses pieds, c’est le décor bucolique de la base de Canoës d’Anjou à Saint-Martin-de-la-Place*. De là, partent de nombreux circuits pour les touristes en mal de découvertes ou bien les fanas, férus de sport.
Entre l’enregistrement et le départ de canoéistes, les appels téléphoniques et le retour des navettes, sans compter le service à la buvette, Ziz Sweeting ne sait plus où donner de la tête. La responsable de la structure n’avait pas prévu qu’un jour, elle louerait des canoës, des kayaks et autres paddles géants. La Boutique de Gestion pour entreprendre (BGE) accompagne et forme les futurs chefs d’entreprise, mais peut aussi créer des rencontres. Artiste dans l’âme, elle y est pour créer sa galerie, quant à Yannick Michel, après une fin d’Emploi-Jeunes, il souhaite vivre, en indépendant, de son loisir : le canoë.
Marché en main
En 2008, les deux projets prennent forme. « J’avais ma galerie dans la Doutre à Angers, avec les travaux dans la rue et sa fermeture à la circulation, je n’ai tenu qu’un an. » Elle trouve un emploi, puis un jour fait une proposition à celui qui est devenu son compagnon : « Je sais gérer l’administratif ; je peux m’occuper de l’accueil. Je viens alors travailler sur la base qui était alors à Gennes*. Nous nous sommes installés à Saint-Martin-de-la-Place en 2013. » Non contente de son expérience déjà acquise, elle apprend à manœuvrer les navettes avec leur longue remorque chargée d’embarcations sagement rangées.
Les navettes font partie du service aux clients. « Nous allons les chercher à leur point d’arrivée, quand il est en aval ou bien nous les amenons au point de départ, quand il est en amont. » Ainsi, pas trop d’efforts pour le pagayeur (sauf quand le vent de Galerne se met de la partie), il suit le courant. L’apprentissage est rapide et chacun trouve rapidement ses marques pour les manœuvres. Les parcours vont de Saint-Martin-de-la-Place à Gennes : « C’est le plus cool : 7 km. » Pour les plus aguerris, Luynes (Indre-et-Loire) ou Langeais jusqu’à la base en deux ou trois jours, bivouac compris. Une chose demeure certaine, courtes ou longues, les descentes s’effectuent dans un décor riche en patrimoine architectural et naturel. Le titre de Fleuve royal n’est donc pas galvaudé.
Un bon mois d’août ?
Si les débuts post-confinement n’ont pas été simples, le cahier de réservation est assez rempli et il semble que « le mois d’août et l’arrière-saison soient dans la même veine », selon Ziz Sweeting en reprenant un appel.
*Commune déléguée de Gennes-Val-de-Loire
À voir autour
Sur la commune, le château de Bourmois, où sont nés le capitaine de vaisseau Aristide Dupetit-Thouars et Louis-Marie, son frère botaniste. À Saint-Clément-des-Levées, visite de l’atelier de maroquinerie de luxe Mamet-Varennes (lire notre article page 36) et du Musée de la marine de Loire en Anjou.
Encore plus d’idées sur le site de l’office de tourisme Saumur Val de Loire.