Programme Local de l'Habitat pour les 6 prochaines années : le projet arrêté
Par délibération en date du 22 juin 2017, la Communauté d’Agglomération Saumur Val de Loire a prescrit l’élaboration de son Programme Local de l’Habitat (PLH) devant couvrir l’intégralité de son périmètre territorial.
Résultat d’un travail concerté avec l’ensemble des communes, mais également avec les acteurs locaux et les partenaires institutionnels et associatifs, le PLH est un document stratégique de programmation qui définit, pour 6 ans, l’ensemble de la politique de l’habitat de la collectivité.
Le PLH, évalué annuellement et à mi-parcours, est constitué de trois volets qui s’articulent entre eux : un diagnostic, des orientations stratégiques et un programme d'actions territorialisé.
Les orientations, définies par les constats émanant du diagnostic, débouchent sur un programme d'actions territorialisé : marketing territorial, émergence de projets d'innovation résidentielle, priorité à la revalorisation de l'existant, accompagnement des ménages lors de la réalisation de travaux, lutte contre la précarité énergétique, mise en place d'une plateforme de mise en réseau et d'informations... Au total 19 actions construites sur le « pari de l'attractivité résidentielle pour le plus grand nombre ».
Une territorialisation des objectifs
Des objectifs territorialisés sur quatre secteurs : la ville centre Saumur, 5 communes d'équilibre (Allonnes, Doué-en-Anjou, Gennes-Val-de-Loire, Longué-Jumelles et Montreuil-Bellay), 14 communes de proximité et 25 communes rurales, ont été fixés à l’appui des potentiels fonciers identifiés dans le cadre des procédures d’élaboration des PLUi/PLU en cours, des taux de vacance (environ 4 800 logements vacants sur le territoire de l'Agglomération) et des enjeux de développement de l’offre financièrement accessible. Ces objectifs fixent une production globale de 2 700 logements jusqu'en 2026 dont 1 800 logements en construction neuve et 900 logements en rénovation.
En séance de Conseil communautaire du 12 décembre 2019, les élus ont arrêté ce projet ouvrant ainsi la phase d'approbation où chacune des communes devra délibérer dans un délai de deux mois avant qu'un deuxième arrêt, enrichi, le cas échéant, des avis des communes membres, ne soit soumis au Conseil communautaire.