Parlons d’Anjou : « Aller au-delà de la modestie pour rayonner en Saumurois »
Depuis le début de l’année, le département de Maine-et-Loire a lancé une démarche d’attractivité et de promotion du Maine-et-Loire sur le thème Parlons d’Anjou, ensemble pour un territoire qui rayonne. Début octobre, toutes les forces vives de l’Agglomération Saumur Val de Loire avaient été invitées à participer à un atelier afin d’évoquer des thèmes primordiaux pour l’Anjou : son hospitalité, son attractivité et ses rayonnements économique, touristique et résidentiel. Retour sur cet atelier et bilan.
« Pour que la douceur angevine ne tourne pas à la langueur, il faut savoir passer outre sa modestie légendaire et aller de l’avant. » C’est l’un des principaux enseignements de l’atelier Attractivité Anjou organisé début octobre à Saumur et révélé par un communiqué du Conseil départemental de Maine-et-Loire.
Second rôle
En bord de Loire, Saumur a fière allure avec son château, son île et son église Saint-Pierre. Si le vin et le tourisme rendent les bords de Loire attractifs pour les visiteurs, ces atouts sont-ils suffisants ? La question de l’emploi, notamment, s’est exprimée à différentes reprises au cours de l’atelier Attractivité Anjou. L’attractivité économique est un motif de préoccupation pour plusieurs participants. Pourtant, le chômage est ici comparable à la moyenne nationale, en dessous de 9 %. N’y aurait-il pas alors des synergies à développer, avec certaines parties du territoire qui confient avoir « du mal à recruter », voire faire face au « manque de compétences » ? L’Anjou serait parfois inégal dans son attractivité. Face au dynamisme des grandes villes, certains participants estiment que les petites villes n’en sortent pas toujours gagnantes. « Les jeunes qui viennent ici restent un à deux ans, puis «se barrent». Ils ne trouvent pas assez de vie sociale. »
Une ambiance plus fédératrice
Au-delà des qualités ou des atouts d’un territoire, la question du tempérament est soulevée. « Il y a un manque de fierté de l’Angevin au regard de son territoire », écrit un participant. « La douceur angevine fait plus penser aux « deux de tension » qu’à l’ébullition, ajoute un autre. « Il faut aller au-delà de cette hypermodestie et aller de l’avant, rayonner ».
Pour cela, les Angevins ne sont pas dépourvus de qualités. « En Anjou, on a le sens de la convivialité, juge un participant. Nous sommes des gens très ouverts. On accueille bien. Le problème est qu’on intègre peu. » Une situation qui semble s’améliorer : « Aujourd’hui, on a dépassé les anciens préjugés qui créaient des barrières entre les gens. L’ambiance est devenue plus fédératrice. On se donne la main et on y va. Il y a du collectif. »
Pour aller plus loin
La synthèse de l’étude
Les résultats de l’enquête
(Source : www.parlonsdanjou.fr)