Gennes : Guérin fabrication partenaire des constructions du Saumurois
L’entreprise Guérin fabrication produit des parpaings depuis presque 60 ans. L’entreprise familiale est un acteur connu dans la région. Chantal Renou présidente et Yohann Prézelin directeur marquent la troisième génération de l’entreprise familiale.
Impossible de manquer le site de Guérin SAS sur une petite route de campagne à la sortie de Gennes, commune déléguée de Gennes-Val-de-Loire, sur près de cinq hectares, des palettes de parpaings à perte de vue et deux longs bâtiments abritant deux lignes de production. Une automatisation qui n’était pas dans l’air du temps à la création de l’entreprise en 1961 par Gabriel Guérin assisté d’Hélène son épouse. « Ils travaillaient, déjà sur ce site, à la fabrique de parpaings avec une bétonnière et des moules en bois. Ils sortaient 250 pièces par jour en travaillant de 5 heures à 22 heures. Nous en faisons 25 000 quotidiennement aujourd’hui », indique Yohann Prézelin, l’actuel directeur et petit-fils de Gabriel et Hélène. Les photos dans le hall d’accueil de Guérin SAS pérennisent ce souvenir et montrent la dureté de ce métier à l’époque. Gabriel Guérin, l’ancien chauffeur choletais, à force de travail s’agrandit en achetant au fur et à mesure des besoins, les terrains disponibles autour et arrive à une cinquantaine de salariés.
Les techniques évoluent constamment
En 2000, c’est le passage de témoin à la deuxième génération Noël Prézelin, le gendre, plus récemment, c’est la troisième génération qui prend en main la destinée de l’entreprise avec Chantal Renou, présidente et fille de Gabriel Guérin et Yohann Prézelin directeur.
Au fur et à mesure des années, les techniques ont évolué, maintenant seize personnes sont nécessaires pour faire fonctionner l’entreprise qui comprend deux chaînes de production automatisées.
Des parpaings isolants
Au chapitre nouveauté, ce sont aussi des parpaings isolants à coller, « isolants et plus légers avec une résistance thermique pour un meilleur confort », précise le directeur. Quant au coût ? « Pour un pavillon standard de cent mètres carrés, il faut compter un surcoût d’environ 1 500 € » La technique est surprenante : « Ce sont des blocs d’ardoise cuits à 1 500 °C puis concassés auxquels nous récupérons le sable et le gravier. »
Un projet d’investissement de 3 M d'€
Le prochain projet s’orientera vers la conception de préfa lourde fin 2019 : de gros éléments de béton moulés sur mesure pour faire des poutres en béton à destination de bâtiments industriels ou agricoles par exemple.
Enfin, le futur investissement consistera, en 2021-2022, au renouvellement de la ligne de production automatisée. La facture s’élève à 3 M d'€.
Guérin SAS, par son savoir-faire, a su trouver sa place dans les constructions de tous types dans la région et il semble que ce ne soit pas terminé.