Doué-en-Anjou : Les chemins de la rose se dévoilent
Doué-en-Anjou est depuis le XVIIIe siècle la Cité des roses. L’amateur peut les découvrir dans les nombreuses pépinières, au cours du rendez-vous annuel des Journées de la rose ou bien lors d’une visite de l’originale roseraie Les chemins de la rose. Dépaysement assuré !
Le nom du lieu-dit est lui aussi original : le Parc de Courcilpleu à Doué-la-Fontaine, commune déléguée de Doué-en-Anjou. Ce jour de découverte de la roseraie des Chemins de la rose, pas besoin de craindre l’averse, le ciel est au beau fixe. C’est ici que Floriane et Guillaume Dittière exploitent leur roseraie ouverte à la visite. Un élégant parc à l’anglaise de 4 ha surveillé, telles les oies du Capitole, par des paons à la fière allure. Le lieu a été créé en 1999 par la famille Gay, fondatrice aussi du Bioparc voisin. En 2014, le couple prend les rênes de la roseraie.
Guillaume Dittière incarne la troisième génération de rosiériste à Doué-en-Anjou. « Je suis tombé dedans tout petit. » Même s’il a fait une école de commerce, les gènes ont été plus forts. À leur arrivée, il a fallu repenser la roseraie qui se découvre de mars à novembre : « Elle est sous son meilleur jour au printemps, indique Floriane Dittière. C’est à cette période qu’elle dévoile une palette du vert des pelouses, conjugué avec celui des feuillages des rosiers et des nuances de couleur des fleurs avec leur parfum si caractéristique. »
Ce ne sont pas moins de 10 000 rosiers de 1 000 variétés différentes qui sont donnés à voir le long des larges allées, sous des tonnelles, autour des massifs ou bien des pièces d’eau. « Les rosiers de cette collection sont pour une grande partie nos créations. » Ils se déclinent en grimpants, buissons, lianes, tiges… Des vivaces complètent les parterres. Un décor qui semble naturel et pourtant ce sont les mains de Guillaume Dittière et celles de son équipe qui ont façonné ce paysage et tout cela sans produit chimique. Le visiteur découvrira aussi ses qualités et défauts dans le Jardin de l’horoscope des arbres. « Vieux de 7 000 ans, cet horoscope est plus communément appelé astrologie celtique qui est basée sur l’observation de la nature. L’arbre était vénéré et assimilé aux grands esprits et aux forces secrètes de la nature. »
Découverte de la production en 2 CV
Une autre façon originale de découvrir la roseraie et les champs de production : l’ancestrale 2 CV Citroën. « Les visiteurs peuvent ainsi découvrir les techniques de production et le greffage des rosiers », explique Guillaume Dittière qui se transforme en chauffeur et guide. La visite s’achève par la dégustation d’un cocktail à base… de rose à la boutique. Une boutique qui regorge de produits et de saveurs autour de la fleur. Il est aussi possible d’acheter des rosiers afin de prolonger l’instant ou de les retrouver sur la boutique en ligne petales-de-roses.com. Les emplettes effectuées, il est temps de quitter cet écrin tout dédié à la rose et à la quiétude, sous l’œil interrogateur d’un paon.
À voir autour
Le Mystère des faluns (lire notre article page 16) et aussi celui sur le Bioparc, les deux sites se situant à Doué-la-Fontaine.
Encore plus d’idées sur le site de l’office de tourisme Saumur Val de Loire.