Allonnes : le projet de la zone artisanale de Grand-Bois se concrétise
Les travaux de viabilisation de la zone artisanale de Grand-Bois ont débuté il y a quelques jours. Le lundi 7 septembre, un premier coup de pioche officiel et symbolique a été donné en présence d’élus et des artisans de la commune. La manifestation a été suivie d’une présentation du projet à d’éventuels acquéreurs.
C’est en 2012 que le Conseil municipal d'Allonnes, alors présidé par Roger Guéret, commence à plancher sur le projet. La demande émane de plusieurs artisans locaux souvent trop à l’étroit dans leur atelier soit pour accueillir des camions ou souhaitant s’agrandir. En 2014, la nouvelle municipalité, dirigée par Jérôme Harrault, poursuit le travail. « Un cabinet d’étude avait réalisé une première ébauche sensiblement identique à celle-ci », explique Jérôme Harrault. Les terrains sont acquis.
Terrains disponibles dans trois mois
En 2017, toutes les zones économiques situées dans le périmètre de la nouvelle Agglomération entrent dans les compétences de la collectivité. Les terrains de la future zone artisanale de Grand-Bois sont donc rétrocédés, « à l'euro près », précise le maire et le projet se poursuit avec le début des travaux de viabilisation, ce premier coup de pioche et la présentation aux artisans. Les terrains seront disponibles dans trois mois.
Un plus : l’assainissement collectif
Idéalement situés à proximité de la sortie d’autoroute et de la déviation d’Allonnes récemment inaugurée, les terrains seront aussi dotés d’un assainissement collectif ce qui n’engendrera pas de coût supplémentaire tant en construction qu’en fonctionnement pour le futur acheteur. Le prix du mètre carré a été annoncé par Jean-Michel Marchand, président de l’Agglomération Saumur Val de Loire : « Il sera de 12 €, assainissement compris » et de préciser : « Cette zone est ouverte aux artisans d’Allonnes et d’ailleurs. Elle leur est exclusivement réservée. Pour les industries nous avons d’autres zones (29 au total tout secteur d'activité confondue NDLR). Une TPE n’a pas de visibilité sur une zone industrielle. Ici, elle en aura. »
2,5 hectares disponibles
Pour le nombre de parcelles, rien n’est décidé : « L’idée est que rien ne soit fixé quant à la répartition des terrains. Il y a 2,5 hectares cessibles morcelés pour le moment en cinq à six parcelles, mais il est tout à fait envisageable de redéfinir le découpage en fonction des besoins. »
Pour toute information : par téléphone au 02 41 40 45 87 ou par mail
